Vernon : une chance d'insertion

Publié le par CIBC Emploi Conseil

Publié le jeudi 08 mars 2012 à 08H00 – Paris Normandie

EMPLOI. La rénovation des Boutardes offre aux habitants du quartier une opportunité de se former à un métier et de s'insérer dans la vie active. Les entreprises jouent le jeu.

Tout programme de rénovation urbaine, tel que celui que connaît le quartier des Boutardes à Vernon, s'accompagne d'une charte d'insertion. Son objectif est de donner aux habitants du quartier concerné la possibilité d'effectuer des missions auprès des entreprises qui interviennent sur le chantier. La Communauté d'agglomération des portes de l'Eure (Cape), maître d'ouvrage, a fait appel à un prestataire extérieur, Emploi conseil, chargé de mener à bien cette « facette » de la rénovation.

Des missions ponctuelles en attendant mieux
« Nous ne pouvons pas prendre tous les candidats, regrette Gérard Volpatti, le président de la Cape. Le nombre d'heures réservées à l'insertion dans les marchés signés avec les entreprises ne suffit pas (ndlr : 54 600 heures). Toutefois, les entreprises jouent le jeu même si la formation et l'encadrement leur compliquent la tâche. »
« Notre projet est de proposer plusieurs missions aux candidats jusqu'à ce qu'ils trouvent un emploi durable, qu'ils acquièrent de l'expérience ou un titre professionnel », explique Muriel Moujeard, chargée de mission Insertion.
Les candidatures sont recueillies par la mission locale, Pôle emploi, le service prévention ou le service emploi de la ville. Un entretien individuel puis des réunions régulières « pour faire le point » s'ensuivent. « Vu les travaux qui se profilent, il y aura probablement un nouvel appel à candidatures avant l'été », annonce Muriel Moujeard.


Majid-PN.jpgMajid, 26 ans, vient d'entamer sa deuxième mission auprès de l'entreprise Devaux-Colas. « J'ai travaillé pendant trois mois aux Valmeux. Ça m'a plu et j'ai décidé de rester dans les travaux publics. Je vais suivre une formation de six mois qui comporte différents modules pour avoir une qualification. Ce n'est pas toujours facile le matin quand il fait froid, mais deux ou trois coups de pelle et on a chaud », conclut-il en souriant.

 

Ahmed, 51 ans, attend avec impatience la prochaine mission qui lui sera confiée. « J'ai travaillé pendant trois mois pour l'entreprise Egasse à faire du terrassement, des trottoirs… Puis, pendant cinq mois, j'ai été gardien dans les équipements sportifs de la Cape. Je devrais avoir d'ici quelques semaines une autre mission. Peu importe laquelle pourvu que j'aie du travail. » Avec toujours l'espoir de voir la courte durée se transformer en contrat définitif.

 

 

Publié dans Clauses sociales

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